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Biographie

Henri Lauga voit le jour le 18 février 1918 à Billère, près de Pau. Fils de cultivateurs, très tôt il aide aux champs, et la vie paysanne, malgré son âpreté, marque profondément l’imaginaire de l’enfant. Il en gardera un fervent attachement à la nature.

La seconde guerre mondiale enterre un temps cette harmonie et tourne définitivement la page de l’enfance et de la jeunesse insouciante. La découverte brutale de la guerre et de la captivité est un choc. Le dessin lui permet de canaliser la souffrance et Henri puise dans son imaginaire et sa force créatrice pour supporter l’épreuve.

Au début des années 60, Henri prend des cours à l’École d’Art de Bayonne. Son professeur Louis-Frédéric Dupuis qui, depuis quelques années déjà, explore son propre chemin pictural, l’encourage à laisser parler sa spontanéité, à faire fi des barrières académiques et à parcourir ses paysages intérieurs.

À son retour, le jeune Lauga entre dans la fonction publique à Bayonne, d’abord comme gardien de la paix, puis comme secrétaire administratif. C’est à cette époque qu’il rencontre Jacqueline, belle jeune fille basque, brune aux grands yeux bleus. Jacqueline et Henri tombent rapidement amoureux et se marient en 1949.

De cette union, né Philippe en 1956. Le couple fait construire sa maison à Bidart, au pays basque, près de la place du village, et Henri y aménage son atelier. C’est dans cette pièce, isolé de tout et de tous, qu’il peut le mieux éveiller les couleurs et les formes de son univers.

En 1964, lors de sa première exposition à Paris, à la galerie Mona Lisa, le critique d’art Anatole Jakowsky officialise l’entrée d’Henri Lauga dans le monde des peintres naïfs. Jusqu’à sa mort en 2010, Henri n’a cessé de peindre et d’exposer.

Si l’enfance béarnaise d’Henri Lauga a jeté les fondations de son inspiration, sa vie au pays basque, près du puissant océan, a continué à alimenter sa source. Le port, les pêcheurs, les scènes traditionnelles du folklore basque, la montagne, la famille, toute cette vie simple a nourri son besoin de sérénité. Sa quête de peintre fut de tenter de capturer sur la toile ces bribes de bonheur, fugaces et inaltérables.

La sieste - Henri Lauga
Henri Lauga - Petit port à Ciboure